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Roman
15 janvier 2010. Paris. Quartier latin.
Camille, jeune bibliothécaire, est comblée par son premier poste à la bibliothèque Sainte-Geneviève. Sa vie est heureuse, jusqu’à ce qu’on lui fasse don d’un livre vieux de 333 ans dans lequel un avis de recherche, daté du 15 janvier 1677, mentionne son nom. Tout bascule alors dans l’irrationnel et nous propulse dans une intrigue psychologique, à la frontière du paranormal.
Chapitre I:
8h00. Jeudi 14 janvier 2010. Paris. Quartier latin.
Quatre cartes divinatoires du tarot de Marseille s’étalent, face contre ciel, sur ma table de cuisine. Décor ordinaire, ou presque, d’un petit-déjeuner.
Entre tartines et café, quelques minutes me suffisent pour croire en leurs prédictions. La singularité de ce tirage ne laisse aucune place à l’équivoque. La journée s’annonce particulièrement étrange, empreinte de bouleversements si énigmatiques et incontrôlables… Autant qu’un quotidien ordinaire ne pourrait jamais supporter. De toute évidence, je m’apprête à vivre l’histoire la plus folle de toute ma vie, et celle-ci s’en trouvera par le fait transformée. Je le sais dès ce moment, sans ne rien pouvoir tenter pour y échapper. Une moue dubitative déforme mon visage à peine éveillé. C’est la toute première fois que je tire un jeu aussi intriguant. Heureuse, sans histoires, je suis loin d’imaginer l’aventure dans laquelle je vais plonger : Cette énigme qui métamorphosera ma vie et la disséquera en deux parts inégales, ma vie d’avant et ma vie d’après.
L'auteur:
Emily d’Oste, avec la publication de ce premier roman, nous présente, au-delà de l’intrigue policière et psychologique, sa façon de voir la vie, à la lumière du développement personnel. Bibliothécaire de métier, le livre a toujours été pour elle une des finalités de la connaissance : la transmission.
17.90 €
Audiolib - février 2012 - lu par Françoise Cadol
Sonatine -mai 2011 - 400 pages
Points - mai 2013 - 470 pages
traduit de l'anglais par Sophie Aslanides
Titre original : Before I go to sleep, 2011
Quatrième de couverture :
Victime d'un accident
de voiture, Christine est affectée d'un cas rare d'amnésie : chaque
matin, elle se réveille en croyant être une jeune étudiante célibataire,
avant de découvrir qu'elle a quarante sept ans et est mariée depuis
plus de vingt ans.
Son nouveau neuropsychologue lui conseille alors
de tenir un journal intime pour l'aider à se remémorer son quotidien.
Mais Christine constate de curieuses incohérences entre ce journal, ce
que lui dit son entourage et ses rares souvenirs. Elle ignore dans quel
engrenage elle va basculer en voulant faire la vérité sur son passé...
et son présent.
Françoise Cadol distille implacablement l’angoisse de cette quête d’une identité qui se dérobe. Ou a été dérobée.
Annabel travaille dans la police. Un beau jour, attirée par une drôle d'odeur provenant de la maison voisine, elle découvre le corps de sa voisine en décomposition. Elle va vite travailler sur cette enquête, même si elle n'a aucune responsabilité dans son département. De son côté, Colin, le meurtrier nous apprend petit à petit comment et pourquoi il choisit ses victimes.
De cette auteure, j'avais adoré Comme ton ombre,
son tout premier roman. J'ai beaucoup moins aimé le suivant, que j'ai
trouvé plat. Je n'ai pas plus aimé celui-ci ou à peine plus. L'intrigue
ne m'a pas passionnée, l'ensemble est finalement assez répétitif et on
sent qu'Elizabeth Haynes veut dénoncer notre société qui laisse les gens
mourir seuls sans que personne ne s'aperçoive de leur disparition. Ce
n'est pas que le propos me dérange mais alors, j'aurais aimé davantage
de finesse. Du coup, je ne suis pas sûre du tout de relire cette
auteure, d'autant que je m'étais fiée aux critiques des lecteurs
anglo-saxons qui avaient beaucoup aimé.
Par LEXPRESS.fr, publié le
Les 24 membres du jury du Livre Inter présidé par Geneviève Brisac ont récompensé cette année le roman hongrois d'Alice Zeniter.
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MAI 2013
Prononcer vingt-cinq aphorismes par jour et ajouter- : [Tout est là]
(Jules Renard)
![]()
par Aaron de Najran
Le livre de la déraison souriante
Aphorismes Partie V... fin
de Robert Sabatier
Livre, porte ouverte, ouvre des portes en moi.
*
Je n’ai pas tout appris dans les livres, mais j’ai beaucoup compris par les livres.
*
Lire pour aérer sa demeure.
*Tout livre, même ancien, vient de naître pour qui le lit.
*Si tu n’aimes pas la vie autant que les livres, c’est que tu n’aimes pas la vie.
*On croit lire, on parcourt. On croit relire, on lit enfin.
*Choisis ton livre. Peut-être t’a-t-il choisi.
*On se cache dans son écriture pour mieux se découvrir.
*Pourquoi j’écris ? pour vous faire parler.
*Les livres sont trop chers- surtout les mauvais.
*
Dans un journal littéraire, on commence par citer Nietzsche et Platon et on finit par parler de ses rhumes.
*Qui pratique une langue étrangère a la chance de regarder la sienne du dehors.
*Un critique est un homme qui lorsqu’il n’aime pas ça veut en dégoûter les autres.
*Poésie : les mots m’emploient.
*Poésie : la chercher où elle n’est pas pour qu’elle s’y trouve.
*Poésie : invention de ce que les yeux ne savent plus voir.
*Poète : laveur de mots.
*Quand un poète meurt, toute la Poésie a froid.
*Le poète est toujours en état d’ivresse sauf quand il a bu.
*Être le poète des ivrognes et rester sobre.
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Les balades parisiennes de l'Oncle Jérôme Numéro 1 Autour de Notre-Dame de Paris Première partie |
Mon oncle Jérôme à mes côtés, je me sens armé pour déchiffrer le secret des pierres de la capitale. Avec lui, toutes les rues ou presque ont un ou plusieurs numéros liés à l'histoire et il raconte avec une telle ferveur que Paris à mes yeux n'est plus le même. Historien de Paris et professeur d'histoire, passionné par tout ce qui touche sa ville natale, l'Oncle, n'a jamais quitté la capitale, excepté une année passée en province où il fallut le rapatrier aux premières vacances, tant sa mélancolie de Paris lui fut insoutenable ! Je lui dois le virus de l'histoire qu'il a su m'inoculer ! En effet, dès mon plus jeune âge, d'abord en bandes dessinées, puis en livres plus savants, grâce à lui, l'Histoire de France m'a passionnée. Et au fil des années, cela n'a fait que s'amplifier. Après mon bac, je pense suivre le même chemin que lui. Après avoir traversé la Seine par le pont au Double, nous passons devant le porche de l'église et tout naturellement nous nous sentons happés sur la droite vers ces courtes rues qui formèrent au XIVè siècle le Cloître Notre-Dame, véritable petite cité de maisons, de rues, de jardins où nul bruit, nulle taverne ou commerce, pas d'avantage d'ouvrier ou de femme, ne venaient troubler la sérénité des chanoines. Cet ensemble était clos de murs d'enceinte fermés par quatre portes. De ce cloître sortit, à l'époque, les hauts dignitaires de l'Eglise, on cite 29 cardinaux et 7 papes ! En avançant dans la rue du Cloître Notre-Dame, Oncle Jérôme devient intarissable, il faut dire qu'il avait relu une grande partie de sa bibliothèque avant d'accepter de m'accompagner ici ! C'était un enfant naturel d'un chevalier, Destouches, et d'une ancienne chanoinesse du nom de Madame de Tencin. Elle avait été relevée de ces vœux et une fois libre, mena une vie de débauche pendant laquelle elle eut de nombreux amants comme le Régent, ou le cardinal Dubois, puis renonça à ce genre de vie et ouvrit un salon littéraire, un des plus réputés du XVIIIè siècle par les conseils prodigués et les bons mots qui émaillaient les conversations les plus fines qui soient. Tous les chemins du vice mèneraient-ils à la vertu ? Resté modeste, d'Alembert, sut renoncer aux largesses du Grand Frédéric de Prusse qui l'appela à Berlin, ainsi qu'à celles de Catherine II de Russie qui voulait lui confier l'éducation de son fils. Parlons un peu de ses œuvres : Dans son « Traité des dynamiques », œuvre magistrale, publiée en 1749, à 26 ans, il fonde la mécanique des corps sur trois principes évidents aujourd'hui qui sont l'inertie, le mouvement et l'équilibre. De là, il explique, il démontre les forces de l'inertie, de l'accélération, précise le centre de gravité, analyse les chocs et va jusqu'à indiquer la solution générale des cordes vibrantes. L'année suivante, il démontre par une théorie fondamentale que toute équation algébrique a, au moins, une racine. Grâce à l'Encyclopédie, son influence sur son époque fut grande. L'idée maîtresse est fondée sur la connaissance par le geste et par la parole, autrement dit, par l'apprentissage, valeur on ne peut plus d'actualité aujourd'hui! En effet, il écrit dans la préface, sous le nom de « Discours préliminaires» que c'est la main qui fait l'artiste et ce n'est point dans les livres qu'on peut apprendre à manœuvrer et partant, il crée un savoir technologique qui sera imité dans le monde entier. C'est une des œuvres les plus belles de la philosophie du 18è siècle. Il mourut en 1783, à l'âge de 66 ans. Après toutes ces explications, un peu savantes, l'Oncle me proposa d'aller boire un bon chocolat chaud au café du coin, que je m'empressais d'accepter. D'Alembert et sa naissance style Sdf m'avaient donné froid dans le dos…Mais quel exemple de réussite, comme quoi tout n'est jamais perdu d'avance ! Mais quand même, avoir comme parents une mère religieuse et un père chevalier, avouez que ce n'est pas si banal que ça! A la prochaine balade, d'autres personnages, pas moins attachants nous attendent, toujours dans le même quartier, nous parlerons de Joachim Du Bellay et du Dr Bichat... Michel Ostertag |